On a longtemps cru que la maladie imposait du repos. En affectant les capacités cardiorespiratoires et musculaires, les pathologies cancéreuses et leurs traitements provoquent une fatigue tant physique que psychologique.
Sur 10 personnes pratiquant une activité physique régulière avant le cancer, 6 modifient leurs habitudes au moment du diagnostic.(2)
Cette fatigue est considérée comme l’un des symptômes les plus invalidants, car elle affecte considérablement notre vie quotidienne.
Peu à peu, elle impose de réduire, voire d’arrêter les activités qui composent ordinairement nos journées. Elle demande à passer plus de temps assis ou allongé, entrainant ainsi le développement d’un comportement sédentaire.
Pourtant, la sédentarité accélère à son tour la perte de condition physique : essoufflement à l’effort, destruction des masses musculaires…
Un cercle vicieux pouvant conduire à une diminution de l’autonomie, de la qualité de vie, de l’estime de soi et une fatigue qui se fait de plus en plus présente.
(1) INCa, bénéfices de l’activité physique pendant et après le cancer - Des courtes connaissances scientifiques aux repères pratiques, 2017.
(2) http://www.fondation-arc.org/actualités/la-fondation-arc-publie-bougez - Consulté le 12/08/19
(3) https://www.ligue-cancer.net/article/31342 apa-activite-physique-adaptée - Consulté le 12/08/19